Réunion du Comité Scientifique
L’URPS Infirmiers a pris part au Comité scientifique de l’ARS.
A noter : n° de téléphone de la plateforme d’alerte pour les professionnels de santé :
04. 95. 51.99. 88
Les points que nous souhaitons vous relayer sont les suivant à :
1- Bilharziose :
Parasite urogénital détecté dans le Cavu entre 2013 et fin 2014.
Levée de l’interdiction de baignade le 03/06/2015 avec surveillance continue par prélèvement.
2- Chikungugna et dingue : zéro cas en Corse
Les signes d’alerte seront toutefois diffusés par l’ARS ainsi que sur les réseaux sociaux (Facebook et Linkedln). Adresse mail 24h/24 : ars2a-alerte@ars.sante.fr
3 –Toscana parasite :
Parasite s’attaque aux humains et chevaux.
Signes : température, troubles neuro, Lcr clair. Centre de traitement à Marseille via hospitalisation (en Sardaigne 5 cas dont 4 décédés).
4 –Trichinellose
3 cas graves dû vraisemblablement à de la charcuterie issue de porcs ou sangliers non passés par l’abattoir. 17 pers contaminées dont 3 seulement sont malades ; les autres sont surveillées (cf article Corse Matin du 05/06/15)
Précautions : cuire +++ le figatellu et ne manger du saucisson que si très sec (lors d’achat de produits non contrôlés). Induit une hyper-éosinophilie >1000 /mm3. Le chien peut être vecteur.
5- Les tiques
Maladie humaine avec réservoir animal (souvent le bovin) .
– maladie : Lyme avec tiques courantes (encéphalitis : traitement antibio multiples en centres spécialisés)
– fièvres hémorragiques dues à la tique Marginatum (ressemble à l’autre tique mais avec les pattes tigrées oranges. Très toxique et très présente en Corse.
– syndrome grippal avec souvent hémorragie interne ou externe soudaine
6- Trichinellose
Encore un cas de trichinellose (le 24/04/2015) ; traitement efficace s’il est précoce. En l’absence de traitement la trichinellose peut provoquer des complications parfois graves et laisser des séquelles.
La trichinellose est une zoonose due à un parasite (nématodes) et transmise à l’homme par la consommation de viande peu ou non cuite, essentiellement du cheval ou du sanglier chez nous. C’est une maladie à déclaration obligatoire dans le cadre de la déclaration des TIAC (toxi-infection alimentaire collective). Cette parasitose n’en demeure pas moins un problème de santé publique, en particulier, en raison de sa gravité potentielle et du risque épidémique.